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dimanche, 24 novembre 2002 10:31

Un Pont 2002/2003

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hertel mauer 2003S i les villes Schickhardt entretiennent aujourd’hui des relations très étroites, elles le doivent à deux hommes qui, à l’époque, ne soupçonnèrent nullement l’importance des conséquences de leur rencontre. Ce ne sont pas seulement l’estime réciproque et les échanges personnels qui unissent M. Gerhard Hertel de Freudenstadt et M. Ernest Weiss de Horbourg-Wihr. Leur étroite amitié les incita à rétablir des contacts entre les anciens domaines wurtembergeois des deux rives du Rhin. Ensemble et en souvenir de Heinrich Schickhardt, ils commencèrent la construction d’un pont à laquelle se joignirent par la suite, et aujourd’hui encore, bien d’autres personnes. On pourra relire à ce sujet, dans le cahier n° 1, l’article : “Itinéraire CUlturel Européen Heinrich Schickhardt. Sa création - ses objectifs.”
Les débuts remontent à mai 1974. Donnons la parole à M. Gerhard Hertel. “Quelques semaines auparavant nous
venions de créer à Freudenstadt le “Heimat- und Museumsverein” - association du pays et du musée de Freudenstadt - ; il n’était donc pas étonnant que l’on s’intéressât plus intensément au duc Frédéric, fondateur de la ville qui, d’après les historiens, était né à Horbourg, en Alsace, et avait grandi à Montbéliard, dans la partie francophone du Wurtemberg. Qu’en était-il du lieu de naissance de Frédéric ? Aucun de nos historiens
n’avait jamais été à Horbourg. C’est ainsi que je pris la décision d’aller visiter ce Horbourg inconnu. Aucune des personnes présentes à la mairie ne put me renseigner ; on se souvenait bien d’un château, mais un ouvrier communal me dit «non monsieur, s’esch nix meh do, un wo’s gstande esch, weiß i net». («Non, monsieur, il n’y a plus de vestiges, et j’ignore où il se trouvait»).” M. Gerhard Hertel poursuivit ses recherches. Après avoir trouvé au-dessus de la porte de l’église les armoiries wurtembergeoises avec le millésime 1594, il se rendit au Restaurant du Commerce. Redonnons-lui la parole: “là, j’ai essayé de faire emporter mon échec par un quart d’Edelzwicker. Alors je vis brusquement un vitrage de couleur qui représentait le château de Horbourg… Ce château avait, en effet, été remanié en 1597 par Heinrich Schickhardt qui en avait pratiquement reconstruit la moitié. Ce n’est que bien plus tard que j’appris par le Dr. Gerhard Raff que le prince était né au château de Montbéliard. Le même jour je fis la connaissance [par hasard, dans la rue] de mon ami Ernest Weiss, le secrétaire général de la mairie. A partir de ce moment, les communes de Horbourg et de Freudenstadt, liées par Schickhardt, restèrent unies”.

 

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Dernière modification le mardi, 02 décembre 2014 08:57

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